Le premier forum de la diaspora africaine s’est tenu ce dimanche 07 mai à Lomé. Axé sur le thème appropriation des textes nationaux par la diaspora et appropriation des textes de la CEDEAO, ce forum premier du genre dans l’instance CEDEAO entend créer un cadre plus harmonieux aux communautés étrangères résidents sur le sol togolais d’une part et également offrir une liberté de circulation dans tous les pays d’Afrique.
Initié par la diaspora africaine et le groupe des ambassadeurs de la diaspora au Togo ce forum vise à faire la promotion de l’unité africaine, la protection des communautés, la libération des potentiels et la construction d’une forte et harmonieuse diaspora de toute l’Afrique
Le président de ladite organisation Dabur Amos pense qu’il est important de laisser la diaspora jouer sa partition au coté des pays d’accueils pour faciliter l’intégration et pour ouvrir les voies au développement du continent « nous sommes tous au courant qu’en Afrique aujourd’hui on a besoin d’intégration, et quant on parle d’intégration c’est ceux qui vivent à l’étranger qui travaille plus sur le terrain et non la CEDEAO. Cette dernière ne peux être au four et au moulin, c’est là que la répartition des taches s’avère d’une importance capitale ».
Au cours de ce forum, environ trois cent représentants de différents pays ont apprécié l’initiative et parmi ces pays on note entre autre la présence de la cote d’ivoire, le Nigéria le Niger le Tchad, le Ghana… plusieurs modules ont fait l’objet de débat et les plus fréquents qui ont suscités beaucoup plus de réactions au niveau des participants sont des modules qui ont porté sur la traversé des frontières, le problème d’identité et l’accès à des terres, l’installation des étrangers et l’exercice pur et simple des activités ce qui se révèle très difficile à ces communautés témoigne le secrétaire général de la communauté tchadienne au Togo, Abdoulaye Philippe Hounkou qui vit depuis plus de vingt-deux ans sur le territoire togolais mais n’est pas en marge des discriminations de tout genres
« Quand vous êtes quelque part, les gens veulent savoir qui vous êtes et d‘où est ce que vous venez, ça donne peu de frustrations et dans cette optique je me suis dis qu’il faut que je tente d’obtenir ma nationalité mais à ma grande surprise on me dit de renoncer d’abord à ma nationalité d’origine après 15 ans de vie au Togo ceci avec une femme togolaise qui ma donné un fils qui lui a la chance de l’obtenir. La seconde difficulté est relative à l’achat de ma maison. Le problème est survenu lorsque je voulais faire le titre foncier, on me dit que c’est pas possible pour les étrangers sauf aux français »
Les difficultés rencontrée par les étrangers dans une communauté qui n’est pas la leur laisse peu de confiance et ne renforce pas l’intégration comme seul but visé par la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Ce forum de la diaspora vient à point nommé et permettra donc de revisiter les textes nationaux et ouvrir une chance à la cohésion sociale.
la rédaction
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