Les enfants souffrants des malformations et des handicaps continuent toujours d’être abandonnés à leur triste sort à cause de la déficience physique qu’ils portent. Pour sauver la vie de ces enfants et faire face aux discriminations auxquelles ils sont victimes, l’Association Noha est née.
Elle s’est donnée pour mission de sauver la vie de ces enfants.
Nous avons tendu tenu le micro à la présidente de l’association pour en savoir plus sur elle, ses activités depuis sa création, ses priorités, les difficultés qu’elle rencontre dans l’atteinte de ses objectifs et ses perspectives. Lire l’entretien!
Bonjour Madame, Laure Ayassou
Bonjour Monsieur le journaliste
Pouvez-vous nous présenter votre association?
Notre association Noha est une association qui s’est donnée comme mission d’accomplir des œuvres sociales et humanitaires à l’endroit des personnes vulnérables. C’est une association à but non lucratif qui s’occupe des enfants malformés et handicapés au Togo.
Quelles sont vos actions tout au long de l’année 2017 ?
Notre première année de fonctionnement nous a permis d’opérer 60 enfants souffrants de malformation congénitales ou accidentelles. Nous avons également fait venir un plateau technique complet d’une valeur estimative de 500 millions de f CFA afin d’équiper un bloc pédiatrique au CHU Sylvanus Olympio.
Comment l’idée de création de cette association vous est-elle venue ?
L’idée nous est venue suite à l’incapacité de pouvoir faire soigner la petite Noha sur le sol togolais, les chirurgiens ayant opéré Noha en France ont proposé nous aider à changer les choses en venant opérer ici à Lomé. C’est à partir de là que tout a commencé.
Combien de membres l’association compte-t-elle ?
Notre association est constituée autour d’un noyau dur, forma par deux équipes de chirurgiens pédiatres ; celle de Lomé et celle de Besançon avec au milieu une équipe administrative qui s’occupe de la logistique.
Quelles sont, parmi vos actions, celles qui ont les mieux fonctionnées ?
Nous pouvons noter un important nombre d’enfants en attente d’une intervention chirurgicale. Faute de temps nous n’avons pu en opérer que 60 à raison de 5 interventions par jour et par chirurgien au cours des deux premières missions. Mais la liste d’attente est telle que les deux prochaines missions prévues en Mars et en septembre 2017 sont déjà complètes.
Quel bilan pouvez-vous nous faire depuis la création de votre association ?
Le bilan est positif, si on se base sur le résultat auprès des enfants opérés.
Négatif si on regarde la participation et le soutien des donateurs qui est quasiment nul.
Quelles sont les priorités de l’association pour les prochaines années ?
Notre priorité à ce jour est la construction d’un bloc pédiatrique pour installer et mettre en service au plus vite les équipements que nous avons fait venir (table d’opération / table d’anesthésie/ microscope opératoire / scialytique etc.) d’où notre appel aux bonnes volontés pour un lever de fonds à hauteur de 95 millions pour réaliser ces projets. Ceci dans le but de pouvoir opérer dans de meilleures conditions les enfants.
Qu’est-ce qui vous motive tous les jours aux côtés des enfants ?
Ce qui me motive, c’est le sourire de ces enfants et la joie de savoir que demain ceux qui souffrent de certains handicaps pourront voir leur vie changer grâce à une simple intervention chirurgicale qui nous aurait permis à travers la mise en place de ce pôle chirurgicale pédiatrique.
Votre mot de fin!
Je ne peux que dire merci à tous ceux qui croient en nous, à nos partenaires surtout et tous vos lecteurs qui accepteront de nous aider à sauver la vie des enfants vulnérables.
Africa-Talents &Lomebougeinfos
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