Harmoniser le cadre environnemental en rapprochant les médias et les artistes togolais pour une croissance du PIB c’est à cet exercice que se livre le Syndicat National des Artistes du Togo(SYNATO). Une conférence débat a été initie à ce effet le vendredi 26 mai à la plage le gouverneur (Lomé).
Depuis toujours, les médias africains n’ont de cesse sacrifiée l’indépendance culturelle au profit de la dépendance culturelle. A longueur de journée les chaines de télévision et de radio y compris les presses en lignes comme écrites au lieu de venter et promouvoir la culture togolaise s’intéressent beaucoup plus sur celle étrangère.
Fort de ce constat, SYNATO (Syndicat National des Artistes du Togo) veut redéfinir le cadre et harmoniser le climat qui règne afin de rapprocher d’avantage les médias et les artistes pour la rentabilité du PIB. En effet la professionnalisation des Artistes avec le soutien des Artistes aux médias et le soutien des médias aux artistes incombe SYNATO. Pour l’émergence culturelle du Togo, l’Art doit se mettre au service du développement à indiqué le secrétaire général dudit syndicat Batenga Koudéma Redaha.
Signalons que l’une des matières les plus exploitées et à faible taux de revenus pour l’Afrique à ce jour demeure le transfert de la culture. Aujourd’hui le défi est entrain d’être relevé et chaque pays africain cherche les voies et moyens pour faire de sorte que cette culture entre tant inexploitée soit exploitée et contribuer au développement du pays.
A cette rencontre d’échange entre médias et acteurs de SYNATO, plusieurs sujets ont fait l’objet de débats : parlant des artistes, il a été souligné que ces derniers manquent d’informations et de conseillers ;certains se prennent comme des supers stars et font leur promotion dans les pays étrangers ignorant que le travail de fond a été au prime abord accompli au pays ; d’autres par contre dans la rédaction des textes passent complètement a coté de la plaque ; des artistes écrivent mais s’orientent beaucoup plus aux cultures étrangères ; des biographies de ces derniers n’en existent presque pas. Coté professionnelle des médias, il a été constaté que certains journalistes harcèlent les artistes compte tenu de leur titre pour la simple diffusion des morceaux ; l’autre constat est que les médias nationaux ne font pas beaucoup la promotion des arts togolais.
Vu le nombre de problèmes énumérés, si rien n’est fait « nous risquons de contribuer à la préparation à long terme d’un génocide de nos cultures » a indiqué le secrétaire général. C’est pourquoi SYNATO porté sur fond Baptismaux le 19 février dernier à l’hôtel du Golfe s’est donné pour mission de réunir dans une bonne ambiance les professionnels de médias et artistes pour défendre les biens communs.
Après cette étape d’autres rencontres sont en réflexion mais SYNATO porte à la connaissance du public de la sortie dans un avenir proche d’une série télévisée de plus de 250 épisodes, Made in Togo, titré « A qui la faute ?». Une première pure production togolaise.
Achiraf Ali
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