Championnat National Deuxième Division (D2), Ifodjé FC, l’Asfosa, le député-président Amétodji, l’œuf, le sachet noir, et le canari
En ce début de semaine, la grande information sportive retenue durant le weekend, aurait pu être la troisième victoire d’affilée (2-1) d’Agaza FC de Lomé face à Okiti FC de Badou à Gbossimé lors de la 12e journeé du championnat national de football de D2 ou le hold-up répété de Gbikinti FC de Bassar devant l’AS OTR au stade d’Agoè, sur le même score. Mais, les discussions portent plutôt sur un sujet assez bizarre, des fait divers qu’en 2019, le club et toute la ville d’Atakpamé devaient éviter. Tellement ça salit leur réputation, et celle du député-président Michel Amétodji…
L’obsession d’une montée en première division semble rendre la population d’Atakpamé, Ifodjé FC, ses responsables et ses supporters, de jour en jour un peu plus dingues. Et comme si la corruption avérée dont ils sont accusés ne suffisaient pas, ils ont rajouté dimanche dernier une note encore plus salée et plus sale tout simplement. Et lorsqu’on jette un regard sur ceux qui entourent le premier responsable du club Ifodjé, on comprend pourquoi il se livre à tous ses excès. Le tout dernier, est d’une laideur ineffable.
L’Asfosa craignait de rentrer dans le vestiaire
Le club Asfosa, récent adversaire d’Ifodjé pour un match à livrer au stade municipal d’Atakpamé, était prévenu de la dose d’obscurantisme et de conneries dont sont capables les dirigeants du club local et les soi-disant collaborateurs de monsieur le député, parmi lesquels un certain David Kuéviakué, connu comme un ancien président de club (Lions FC de Tokoin) et un homme qui encourage le mal, et un ancien arbitre du nom de Judes Ayivi Blibo (déjà épinglé par un confrère comme étant démarcheur de victoires d’Ifodjé FC, ou ambassadeur de ce club auprès des arbitres et commissaires). L’Asfosa bien prévenue, était sur ses gardes, une fois arrivée au stade municipal d’Atakpamé. Dirigeants, staff technique et joueurs, avaient donc décidé de se passer du vestiaire à eux réservé.
Un œuf, un sachet noir contenant un canari rempli de gris-gris attendaient les visiteurs
Leur refus était si catégorique que, les arbitres à un moment, semblaient avoir compris, raconte un responsable de l’Asfosa. Le problème était venu du commissaire du match M. Beleï Pyabalo dont l’insistance pour que l’équipe visiteuse passe par le vestiaire, a retardé l’entame de 32 minutes. Il faisait droit d’un certain « véto en tant que commissaire », de tout diriger avant le début du match. Et finalement, après concertation entre eux, les Oranges et Noirs prirent la clé pour ouvrir le vestiaire. Et qu’est-ce qu’ils y ont vu ?
« Un œuf à un endroit, et à un autre, un canari dans un sachet noir rempli de gris-gris » a affirmé le président de l’Asfosa. On peut imaginer la mine coupable de ce commissaire en voyant ces saletés. Et comme ça ne suffisait pas pour entamer le moral et atteindre de façon psychologique les joueurs de l’Asfosa, l’arbitre Kpoti Kossi, connu lui aussi pour ces genres de mission, n’a pas attendu 11 minutes pour siffler un pénalty « imaginaire », selon un supporter de…Ifodjé FC contre eux. Pauvres visiteurs ! Ils auront tout vu ce dimanche 27 janvier 2019. Et pour les encourager d’avoir, malgré tout, dominé copieusement dans le jeu l’équipe d’Ifodjé, le président Amouzou Têtê leur a offert la prime de…victoire. Tout un symbole. Et toute une honte pour l’ensemble du club d’Atakpamé. Mais la question à poser, c’est de demander à la FTF et à son président-colonel, s’il est normal de placer ces genres de pourritures dans le vestiaire d’un club visiteur ? Sinon, quelles mesures doit-on prendre ?
La Rédaction
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